De dinde, oui. Parce que je le vaux bien !
De là à en déduire que je suis une dinde, il n'y a qu'un pas... Que je ne franchirai pas.
Être une dinde ou être un agneau, telle est la question... surtout pour Pâques.
Toujours mieux que d'être un mouton... Ou une vache.
Quant à être non pas une poule, mais une belle poule ? Je ne me risquerai pas sur ce terrain glissant ! lol !
C'est le printemps, Pâques approche avec son agneau traditionnel, et moi j'ai des envies de petits pois, de doux navets, de févettes et de jeunes légumes primeurs en général... Mais je n'ai pas d'agneau dans mon congélo, je n'ai qu'un misérable sauté de dinde... Et quand je dis misérable, c'est vraiment bien le mot : mal coupé, morceaux de taille irrégulière, morceaux d'os bien pointus, bref je ne dirai pas où je l'ai acheté parce que je n'aime pas descendre un magasin en flèche, mais je peux vous dire que j'ai bien regretté de ne pas être allée chez mon boucher préféré !
Au marché j'ai trouvé des petits légumes bien frais, bien colorés et parfumés, d'où une sérieuse envie de navarin : petits pois bien dodus juste ce qu'il faut, carottes nouvelles, petites patates nouvelles, pas de fèves hélas, et principalement pas de navets nouveaux : je n'ai trouvé que des gros navets, nouveaux, certes, mais gros... Je voulais des jolis petits navets, tout petits, tout mimis, tout sucrés... Les gros sont rarement aussi tendres et sucrés, j'ai préféré m'en passer, ce qui est quand même un comble pour un navarin !
Malgré l'absence de navets, ce navarin (transformé en "sauté printanier de dinde"), c'était le printemps dans notre assiette !
Sauté printanier de dinde
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